J.O 2024 à paris : une ambition qui pèse 6,2 milliards d’euros

Un grand débat est soulevé actuellement dans le domaine du sport : la France peut elle trouver les 6,2 milliards d’euros pour financer les prochains Jeux Olympiques de 2024 ?  Le dossier a été transmis au Comité International Olympique CIO qui va trancher.

 6,2 milliards d’euros, est ce trop ou peu ?  Comme une question en cache une autre, avons nous les moyens de nos ambitions avec comme concurrents Los Angeles et Budapest. Les jeux olympiques c’est comme le temps, c’est de l’argent. Et dès qu’il est question d’argent alors que pays est dans une mauvaise passe économique, le contribuable pense qu’il va encore casquer d’une manière ou d’une autre bien que la loi de finances 2017 a promis une révision à la baisse des impôts.

Que les Français soient rassurés

Rassurez-vous ! La France n’en financera que la moitié. Soit environ 3 milliards. C’est pour l’organisation des jeux en termes d’infrastructure d’accueil et de jeux, le reste est du ressort du CIO appelé Budget COJO ou Comité d’Organisation des JO. Ces trois autres milliards sont garantis par le CIO qui s’occupe de la gestion des sponsors, de la billetterie.

Oui mais, 3 milliards c’est déjà quelque chose de l’avis des observateurs. L’Etat participera à hauteur d’environ 1, 5 milliards d’euros. La région Ile de France a déjà consacrée 209 millions euros contre 145 millions d’euros pour la ville de Paris et 135 millions d’euros promis par Saine Saint Denis ou le village olympique sera construit.

Tout est sous contrôle

 Pour le moment, il est urgent de ne pas paniquer les contribuables. Tout est sous contrôle est le message du comité de candidature. Bien souvent que les spécialistes savent que les budgets annoncés pour les précédents jeux sont très en dessous des dépenses réelles car les coûts ne sont maitrisables d’une année à l’autre. Cela s’est produit lors des précédents jeux. Pour les JO de 2008, Pékin avait revu à la hausse de 12 fois plus son budget initial.

 La construction et la sécurité seront les deux postes les plus budgétivores. Avec la menace terroriste, les organisateurs seront obligés de mettre littéralement le paquet. Paris dispose à 95% à d’infrastructures requises pour héberger ce genre de rencontre sportive internationale. Les organisateurs estiment les retombées économique entre 5 et 11 milliards d’euros grâce au tourisme et à l’emploi.

 

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