L’Europe est en crise. Les risques de dislocation restent élevés. Cela concerne, selon les propos de François Hollande, lors du sommet européen de Bratislava (Slovaquie), la séparation des frontières, la fin de la libre circulation, le refus des solidarités, l’abandon de l’’euro.
La France et l’Allemagne sont les défenseurs les plus actifs de l’Europe. Lors de ce premier sommet européen sans les britanniques, la sonnette d’alarme a été tirée par Paris et Berlin. A l’évidence, l’heure est grave.
Angela Merkel souhaite que l’Europe réagisse de manière positive en mettant en œuvre des actions claires et concrètes communes en termes de sécurité, de lutte anti- terroriste et de défense. De telles actions raffermiraient l’Europe en quête de nouveaux contours à la suite du fameux Brexit ou le divorce de la Grande Bretagne qui a quitté l’Europe.
Une feuille de route est élaborée
Réunis dans un château construit sur une colline qui a une vue imprenable sur le Danube, les membres de l’UE ont étudié toutes les voies et scénarii sur l’avenir de l’Union. Il s’agit d’élaborer une stratégie qui, au final, mettraient noir sur blanc, des propositions être plus concrètes à soumettre au prochain sommet de Rome en Italie, en mars 2017.
A l’issue de cette réunion, une feuille de route a été proposée par Donald Tusk, Président du Conseil européen. Une liste des actions prioritaires à mettre en œuvre pour les prochains six mois a été présentée concernant,entre autres, la sécurité.
La France et l’Allemagne ont souhaité même que « les membres avancent plus rapidement dans les décisions ». François Hollande a spécifié que « la France ne peut être la seule à fournir l’effort principal ». La Commission Européenne a proposé des ressources militaires communes, un Quartier Général unique et la création d’un fonds européen destiné à la recherche et à l’innovation dans l’industrie de la défense européenne. La Grande Bretagne était à l’époque plutôt en faveur d’un projet de défense européenne intégrée dans l’OTAN.
Les propositions incluent également le renforcement de la protection des frontières extérieures de l’UE. Ces frontières sont jugées trop perméables. Elles ne garantissent plus le filtrage des migrants en situation irrégulière.
Les pays membres de l’UE dispose de 6 mois pour aplanir les divergences dont la question des travailleurs détachés et des réfugiés avant le prochain sommet marquant les 60 années de la signature du Traité de Rome..
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